Conflit au sein de la coordination nationale à Lille ce week end
L'ambiance était tendu samedi 24 novembre au sein de la coordination
nationale. Les médias relatent les faits de manière tous un peu
différente et les échos des étudiants sont aussi contradictoires...
alors allons savoir ce qui s'est réellement passé :
PARIS (Agence Reuters) - Les délégués de l'Unef ont quitté la
coordination nationale réunie à Lille pour dénoncer le climat de
tensions engendré selon le principal syndical étudiant par sa démarche
de négociation avec le gouvernement sur la loi sur l'autonomie des
universités.
Composée de délégués mandatés par les assemblées générales qui se tiennent depuis plusieurs semaines sur les campus de toute la France, la coordination nationale devait débattre pendant deux jours de ses revendications à l'université de Lille.
Selon une porte-parole de l'Unef, plusieurs délégations composées d'étudiants syndiqués à l'Unef n'ont pas obtenu le droit d'y entrer après plusieurs heures de contrôles.
Après des incidents avec la presse lors des précédentes réunions de la coordination, notamment à Rennes, les journalistes avaient été regroupés samedi dans une pièce à l'entrée de laquelle on pouvait lire "en quarantaine", a rapporté une participante.
Ils ne pouvaient pas suivre les débats en direct. De plus, les contrôles des délégations se seraient quant à elles déroulées sous une affiche "Bienvenue au goulag".
"On refuse de cautionner un climat de tensions voire de violence. L'unité n'est plus possible si on refuse les représentants de l'Unef mandatés par les AG", a expliqué à Reuters la porte-parole.
"On reproche à l'Unef d'avoir appelé à des négociations mais nous pensons que c'est le rôle des syndicats", a-t-elle ajouté.
Au total, ce sont environ 50 personnes sur 150 qui ont quitté le campus lillois selon l'Unef, qui ne réclame pas l'abrogation de la loi Pécresse contrairement à de nombreuses AG.
Jeudi, le secrétaire général du syndicat, Bruno Julliard, a estimé que si le gouvernement apportaient des réponses aux questions de financement du texte, une sortie de crise était envisageable dans les universités.
Pour l'instant, "nous n'avons pas eu de réponse", a expliqué la porte-parole de l'Unef. "Les AG doivent continuer à se réunir pour obtenir des avancées sur les conditions d'étude des étudiants".
Ici les mandatés de l’Université de Lille 1 (sur Indymédia, le 24 novembre): Nous vous écrivons en direct de la Coordination Nationale qui se déroule actuellement dans nos locaux.
Nous tenons à démentir le communiqué de presse du Bureau National de l’UNEF traitant de cette coordination : Ce ne sont pas 50 mandatés sur 150 qui ont quittés la salle mais 20 sur 200 ! Ces personnes ont trahient les mandats que leurs avaient confié leurs AGs. Ils ont fait prévaloir la position de leur syndicat sur celle des gens qui les avaient nommés. Les délégations exclues étaient fausses ou litigieuses, faits confirmés par les Assemblées Générales, les organisations politiques et les organisations syndicales présentes sur ces lieux. Le départ des membres de l’UNEF majoritaire était prémédité. Leur communiqué de presse est paru seulement 5 minutes après les faits. Leurs leaders recevaient en permanence des directives du Bureau National par SMS. Un intervenant au courant de leurs intentions en a informé la coordination avant leur départ.
Depuis le départ de l’UNEF majoritaire, l’ambiance de la coordination est redevenue sereine...
Peut etre en saurons nous plus auprès d'Anaelle et Martin
mendatté par le bureau pour aller à la Coordination Nationale ce
week-end - prochaine AG, lundi 26 novembre (12h30) en amphi 122 à l'IUT.
Membre du bureau.